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 Biographie d'Arthémis

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Arthémis
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Arthémis


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Nom: Arthémis
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MessageSujet: Biographie d'Arthémis   Biographie d'Arthémis Icon_minitimeVen 9 Avr - 20:36

Marion hurlait presque sans discontinuer. C’était des déchirements horribles qui déchiraient les tympans. Yvan ne comprenais pas pourquoi il entendait sa mère crier. Son père et lui étaient dans la chambre des parents. Il y avait aussi le docteur. Le ventre de Marion était gonflé comme un ballon. Il avait lentement grossit pendant six mois. Régis était inquiet et essayait de calmer son fils. Le gamin avait quatre ans. Enfin un cri nouveau s’éleva, et la femme arrêta : le docteur portait un bébé tout mouillé et sale dans ses bras.

"C’est une fille", annonça-t-il avec un sourire.

Marion et Régis sourirent aussi. Le docteur nettoya l’enfant et la posa sur le ventre de la mère fatigué. Yvan regardait cette chose trapue avec étonnement.


"Maman, c’est quoi ?
- C’est ta sœur mon chéri.
- Regardez comment elle nous regarde ! Haha ! Ça me fait penser à une légende. Vous vous souvenez de la légende d’Arthémis ?
- La fille de la forêt ?
- Oui.
- Oh ! Régis, ça lui irait tellement bien.
- Je suis d’accord avec toi.
- Quoi ?"

Le couple rit doucement, puis finalement Régis dit :

"C’est ta sœur, et elle s’appelle Arthémis."


Six ans et demi plus tard :

Arthémis regardait sa mère donner à manger à ses deux sœurs d’un an : elle était belle ! La gamine l’admirait et lui disait souvent qu’elle était amoureuse d’elle. Yvan aussi d’ailleurs ! Par fois ils se battaient pour ça. Marrions sourit, elle ressemblait à un soleil. Arthémis avait hérité de ses yeux et de la forme de son visage. Par contre elle était blonde comme son père.

"Et une bouchée pour Papa…"

Arthémis finit sont déjeunés sans quitter sa mère des yeux. Quand elle eut fini la voix de son frère retentit dans la salle, faisant pleurer Gabrielle. Non ? Charlotte. Enfin, c'était des jumelles et Arthémis n'arrivait jamais à les différencier. L'autre se contenta d'avaler la bouillie qu'était dans sa bouche. Yvan déboula dans le salon avec ses bottes toutes crottées. Il empoigna sa sœur et fuit avec elle le salon où sa mère tempêtait comme un dragon en colère après son fils qui avait salie la maison et fait pleurer sa plus jeune sœur. Il s'arrêta à la limite des champs et se mit à rire.


"Pourquoi tu m'as traîné jusqu'ici ? Maman elle est en colère maintenant ! Tu vas te faire fâché et tu va avoir la fessée !"

Son frère eut un sourire qu'elle trouva passablement benêt.

"C'est pas grave soeurette ! Pis Papa est de mon côté de toute manière !"

La gamine eut une moue septique. Elle croisa les bras.


"Alors ? Pourquoi tu m'as enlevé ? Bon, c'était peut être un grand mot, mais bon…
- Avec Papa on va au village, tu viens avec nous ?

- Non.

- S'il te plait !
- Non ! Le village il n'est pas beau ! Et les gens ils ne sont pas beaux !
- Mais si c'est beau.
- Non.
- Si.
- Non.
- Si.

- N…"

Une voix d'homme les fit sursauter.

"Hé vous deux ! Vous arrêtez un peu de vous bagarrer ?"

Les gamins se tournèrent vers leur père avec des sourires angéliques affiché sur leur petite frimousse. Comme ça leur père avec l'air sérieux mais une lueur amusée brillait dans ses magnifiques yeux bleus, contredisant sa sévérité. Il ne put s'empêcher de sourire devant leur adorable frimousse.

"Hahaha ! Allez, dans mes bras mes petites canailles !
- J'ne suis pas petit !
- Hahahaa !"

Arthémis sauta dans les bras ouvert de son père avec un cri de joie et son frère se contenta d'un rapide câlin. L'homme fit grimper sa fille sur ses épaules et se dirigea vers la charrette suivit de son fils. La charrette était tirée par deux chevaux de traits. Arthémis insista pour faire le voyage sur le dos d'un des deux. Son père lui céda rapidement vers un grand sourire. La route jusqu'au village fut parcourue dans une ambiance joyeuse et chaleureuse. Ils passèrent leur temps à se raconter des histoires drôles, surtout leur père. Il les faisait entrer dans un univers complètement loufoque où il y avait des cochons verts et bleus géant qui prenait la place des chevaux et qui arrivaient à voler en pétant. Les gamins n'en pouvaient plus et riait s'en cesse. Arthémis en pleurait et Yvan n'était pas loin de s'étouffer lorsqu'ils arrivèrent au village. Régis apportait des produits de sa ferme au village, qu'il vendait contre divers objets dont lui et sa famille avaient besoin. Il apprenait le marchandage à son fils et avait bien essayé avec sa fille mais elle se désintérêt complètement de ça. Elle partit de son côté et Régis savait qu'elle reviendrait avant qu'il parte.

La jeune fille se balada dans le village : ce n'était que le matin mais il y régnait déjà un ambiance auquel elle n'était pas habitué. Le boucher et le boulanger hurlait les mérites de leur produits à quiconque passait devant leur étalage. Un aubergiste se tenait devant la porte de son auberge et accostait les passant avec un sourire mielleux pour venter les mérites de son auberge. Bien que ce ne soit qu'un petit village, il y avait assez de marchand et de voyageurs fatigués qui étaient là, venant faire une pause dans leur voyage commercial ou non à travers l'empire.

Alors qu'elle traversait une ruelle étroite, quelqu'un ou quelque chose la plaqua contre un mur puis la relâcha. Lorsqu'elle regarda ce que c'était elle vit quelque chose qu'elle n'avait jamais vu. Elle hurla alors que l'enfant urgal ouvrait la bouche pour parler. Elle partit en courant et voulu rejoindre son père. Sauf que son père parlait avec des géants de la miniature qu'elle avait vu. Immobile, elle ne vit pas la chose la rattraper rapidement et s'arrêter derrière elle. Il lui toucha doucement l'épaule pour ne pas l'effrayer. Arthémis se retourna vivement et voulut pousser un autre cri. L'autre la coupa avant.


"N'aie pas peur ! Je ne suis pas méchant ! Je m'appelle Uruglizos, et toi ?"


Uruglizos, c'est le mot qu'elle avait comprit. Elle resta muette et regarda les cornes de l'étrange gamin. Il lui souriait. Son père, qui marchandait avec Régis, se retourna pour aller chercher quelque chose quelque part quand il vit son fils entrain de parler avec Arthémis. Ou plutôt entrain d'essayer de mener une conversation avec une muette. Le urgal poussa une sorte de hurlement/grognement et dit quelque chose dans sa langue. La pauvre Arthémis s'était jetée à terre en entendant ce bruit terrifiant. Elle avait ses bras sur sa tête pour se protéger. Régis la vit, fronça les sourcils et dit quelque chose en urgal à l'autre. Ils discutèrent dans cette langue étrange pendant quelque instant, Régis, Uruglizos et le mâle. Finalement ils semblèrent trouver un arrangement. Le gamin urgal repartit d'où il venait, Régis conclut avec le urgal adulte. Régis prit sa fille dans ses bras, appela son fils et mit tout se beau monde dans sa charrette. Sur le chemin du retour ils mirent du temps à faire rire Arthémis.

Deux ans plus tard, Arthémis a huit ans et demi :

Marion et Arthémis étaient dans le salon. De la porte, Régis, Yvan, Charlotte et Gabrielle les regardaient. Les jumelles étaient maintenant dissociable : l'une avait les yeux bleus et l'autre les yeux noisette. Elle étaient toutes deux châtains foncées, comme leur mère et leur frère. Charlotte, celles aux yeux noisette, était plus pâle que sa sœur et avait les cheveux jusqu'aux fesses car elle sortait moins et faisait plus petite princesse que sa sœur. Sa sœur, Gabrielle, avait les cheveux court coupés au carré, comme un garçon. Pourtant personne ne la confondait avec un garçon tellement ses traits étaient féminin. Mis à part la couleur d'yeux, la coupe de cheveux et la couleur du teint, elles étaient parfaitement identiques. Lorsque la mère et sa fille aînée eurent finis leur spectacle elles furent grandement applaudit. Arthémis avait un don d'actrice qu'elle utilisait au quotidien pour avoir ce qu'elle voulait. Si jeune et déjà manipulatrice. Mais elle essayait de manipuler que ses parents. Parfois elle piquait des objets à son frère ou à ses sœurs et les faisaient porter le chapeau. À force tout le monde s'y habituaient et arrivaient à déceler la vérité du mensonge un peu mieux chaque jour, si bien qu'elle usait de tout son savoir faire pour qu'on la croit.

Son père s'assit dans son fauteuil et alluma sa pipe. Sa femme s'assit dans le canapé et les jumelles vinrent toutes deux s'asseoir à côté de leur mère, une de chaque côté de leur mère, si bien que les deux aînés s'assirent par terre face à leur père. Marion commençait à grossir et elle avait reconnu divers signe : vomissement, envie… Elle était de nouveau enceinte. De trois mois selon le docteur. Ils restèrent un moment là, heureux. Il blaguait, riait de bon cœur. Bientôt il fut l'heure du couché. Une fois dans son lit Arthémis réclama une histoire sur les dragons. Son père accepta mais parés avoir couché les autres. C'était une excuse pour parler à sa femme seul à seul. Il était écrivain et préparait un ouvrage contre l'empire, où il dénonçait tout ce dont il était coupable et où il encouragerait à rejoindre les Vadernes. Marion Voulut l'en empêcher, elle lui demanda ne pas publier ce livre. Il refusa. Arthémis n'eut jamais vent de ça. Quand son père entra dans sa chambre et eut un grand sourire. Son père s'assit dans son lit à côté d'elle.


"Je vais te raconter l'histoire d'Arthémis, la fille de la forêt. En fait, c'était une elfe. Personne n'a connu la vie qu'elle a eut. En fait, ce que je connais, c'est le jour où elle rencontra une dragonne sauvage mourante. Elle était de la couleur du bois selon la légende et elle s'appelait Maniraki. Un groupe d'homme l'avait tué car elle tuait le gibier et emportait parfois des bêtes d'élevage lorsqu'elle ne trouvait rien d'autre à se mettre sous les crocs.

"Elle était sauvage et avait eut un amant, un dragon lié par l'ancienne magie. Mais son dragonnier avait été tué et il était mort aussi alors qu'elle était enceinte. Elle avait pondu cinq œufs, et les hommes lui avaient volé. Elle raconta à l'elfe qu'elle avait utilisé ses dernières réserves d'énergie pour qu'un se lie à un dragonnier et que les autres éclosent après. Elle demanda aussi à l'elfe de tuer les hommes. Arthémis promit dans sa langue natale. Elle trouva les hommes et les tua tous comme ils avaient tué la dragonne.

"Arthémis récupéra les œufs et voulu aller les donner à l'ordre des dragonniers. Mais un œuf marron et vert éclot et, quelque jour après, les trois autres éclorent aussi. Le dragon qui était lié à Arthémis était une dragonne à moitié européenne et à moitié asiatique, car la mère était de race européenne et le père de race asiatique, elle s'appelait Erbra. La première dragonne bicolore. Elle avait le dos marron et le ventre vert."

Il montra sur lui-même les partie marron de la dragonne et les parties vertes. Arthémis buvait les paroles de son père. Le sommeil rendait ses paupières lourdes mais elle voulait écouter l'histoire jusqu'au bout. Son père lui raconta comment l'elfe Arthémis c'était débrouillée pour aider les dragonneaux à devenir autonome et comment elle gagna ainsi leur respect éternel. Il lui raconta aussi quelque aventure de l'elfe et sa dragonne mais la jeune fille s'endormit bientôt. Régis bisa son front et sortit discrètement de la chambre.
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MessageSujet: Re: Biographie d'Arthémis   Biographie d'Arthémis Icon_minitimeDim 12 Sep - 13:08

Six mois plus tard, Arthémis a neuf ans :

Arthémis regarda la biche, allongée à, à peine, deux pas d'elle. La petite sauvageonne s'approcha lentement et la biche continuait de la regarder tranquillement. Le cœur de la fillette battait à cent à l'heure et elle avait un nœud dans la gorge. La gamine déglutit. La biche allait elle partir comme la dernière fois où aurait elle le temps de la toucher ? Elle s'assit à côté de l'animal, comme elle le faisait depuis une semaine. L'enfant tandis une main tremblante… et toucha la patte de la biche du bout du doigt. La biche tressaillit et se leva. Elles restèrent quelques minutes immobiles, puis la biche pencha sa tête vers la gamine, qui lui toucha le bout du nez. Arthémis rigola lorsque le cervidé lui lécha le doigt. L'animal partit majestueusement vers le centre de la forêt. La blondinette soupira de bonheur et courut vers son point de vu préféré, d'où elle voyait le village et la plaine. Là elle s'assit et regarda le couché de soleil. Vers les abords de la forêt elle vit un couple renard jouer, faisant des galipettes d'une agilité impressionnante. Elle rigola. Inspirant profondément et elle goûta avec le sourire le vent lui caressant le visage. Elle vit au loin, vers chez elle, de la fumée. Son père devait brûler le champ, le préparant ainsi à une nouvelle année de culture. Régis avait deux champs et il en cultivait un sur deux. Une année il en faisait brûler un et cultivait l'autre, puis c'était l'inverse. Arthémis n'avait jamais très bien compris pourquoi. Elle regarda la fumée, puis le soleil couchant. Elle devait rentrer. Son imagination s'envola, l'emmenant sur le dos d'un dragon aussi rouge que le soleil en ce moment : un rouge sanglant. C'est avec un dernier soupire qu'elle entreprit de rentrer chez elle. Si elle rentrait trop tard, sa mère la priverait des courts à l'épée et d'équitation que lui donnait son père. Bon, ce n'était d'un jeu pour le combat à l'épée, mais bon…

Elle arriva bien vite à la maison ! Elle connaissait le chemin par cœur. Bien vite Arthémis se rendit compte que quelque chose clochait. L'endroit était anormalement noir. Pas de lumière aux fenêtres ni même les bruits de la vie familial : son père finissant de travailler avec Yvan. Le vent soufflait dans son dos. Soudain un dernier rayon de soleil éclaira la maison tant aimé : tout était brûlé. Arthémis eut un hoquet d'horreur. Le vent tourna et souffla vers elle. Une terrible odeur de mort souffla vers elle, ainsi qu'une écoeurante odeur de chaire et de bois brûler. Sur le bout de piques, il y avait la tête de chacun des membres de famille, ainsi que celle d'une fille du village, une amie d'Yvan qui avait l'âge d'Arthémis, ainsi que des cheveux blonds et des yeux noisette. La jeune fille faillit vomir tant l'odeur était insoutenable. Les visages, exprimant l'horreur et la peur, des êtres aimés et de la quasi inconnue s'inscrivirent pour l'éternité dans la mémoire de la jeune fille. Elle courut plus vite qu'elle n'avait jamais couru, comme si ce qui avait tué sa famille était juste derrière elle. Elle courut encore et encore, jusqu'à se qu'elle trébuche. Là elle pleura. Elle pleura et n'eut jamais aussi peur de toute sa vie. Pour la première fois la forêt lui paraissait étrangère et menaçante. Dans le noir elle revoyait la scène d'horreur dont elle venait d'être témoin. Elle se sentit coupable : le culpabilité du survivant. Elle aurait du rester avec eux, et profiter de leur dernières heures ensembles, elle aurait du mourir avec eux. Elle ne connaîtrait jamais son petit frère ou sa petite sœur. Ses sœurs jumelles ne se marieront jamais, son frère ne reprendra jamais la ferme. Plus jamais les histoires rigolotes de son père la journée, ni de jeu avec son frères et ses sœurs où Charlotte était une princesse enlevé par un dragonnier et son dragon (Yvan et Régis), et où un dragonnier et sa dragonne venait libérer la belle princesse (Gabrielle, qui se faisait passer pour un dragon, et Arthémis). Plus jamais.

Quelque chose de râpeux et d'humide lui lécha la joue. Surprise la gamine leva la tête et se trouva nez à nez avec un loup. Bon, en fait c'était une louve, qu'elle avait appelé Caresse, d'ailleurs, tant elle était douce et gentille. La louve gémit, sentant la tristesse de l'humaine. Ça faisait longtemps qu'Arthémis n'avait pas vu la louve. Elle se leva et serra l'animal contre elle pour se consoler. La louve sembla comprendre et se laissa câliner en léchant amicalement l'oreille de l'enfant. Puis la louve s'écarta lentement et commença à partir. Dans la peur de se retrouver seule, Arthémis la suivit. Caresse la mena jusqu'à une petite clairière où se trouvait l'entrée d'un terrier. La louve alla jusqu'à l'ouverture et émit un son rassurant. Alors cinq boules de poils en sortirent, ainsi qu'un loup qui était souvent avec Caresse mais qui semblait plus réservé envers la jeune bipède.

Les boules de poils allèrent accueillir la nouvelle venue tandis que le loup allait dire bonjour à sa femelle. Après, il s'approcha ensuite D'Arthémis et celle-ci sentit que quelque chose d'important et de solennel allait se produire. Elle s'accroupit et baissa les yeux. Le loup sembla la jauger pendant ce qui lui sembla une éternité. Le temps s'allongea. Elle sentit une bouchée de joie lorsque, tout compte fait, le mâle l'accepta dans la meute. Elle avait peut-être perdu ce qui lui était le plus cher mais elle venait de se faire adopter.

Quelques semaines plus tard :

Trois mois avaient passés et Arthémis survivait, se battant bec et ongle pour rester en vie. Elle vivait, oui, elle vivait pop sa famille, pour les venger un jour. Elle vivait car elle était la seule qui les rendait immortels, en se souvenant et les gardant dans son cœur pour toujours. Elle s'était promit de ne jamais les oublier, de les venger un jour et de les aimer toujours. Courageusement, elle était retournée chez elle et avait enterrée sa famille, ainsi que la gamine, qu'on avait sûrement confondue avec elle. Arthémis rêvait parfois. Oui, elle rêvait qu'elle trouverait un œuf de dragon et qu'elle ne serait plus jamais seule. Elle se voyait, avec un dragon ou une dragonne, venger sa famille. Mais, au fond, elle n'y croyait pas. Arthémis avait essayé de vivre avec une meute de loup, Caresse s'occupant bien d'elle, mais Nourouk (le mâle) gardait ses distances. Arthémis avait compris quelque chose : il l'acceptait mais il savait qu'elle ne resterait pas. Et il avait raison : la vie de loup était trop dure pour elle. Et l'hiver allait vite arriver, ne laissant pas le choix à la gamine : elle devait retourner au village. Le cœur déchiré en deux, elle fit ses au revoir à la meute et marcha jusqu'au village. Malheureusement elle n'y trouva aucune aide. On la chassa, on l'insulta et certains essayèrent même de la violer. C'est en courant qu'elle partit du village.

Là elle se cacha dans un grotte et commença à voler. Juste de la nourriture : des pommes, du pain, parfois de la viande. Elle ne se faisait pas attraper, heureusement d'ailleurs ! Sinon elle aurait eut une main en moins. Mais l'hivers arriva et elle eut de plus en plus de mal à dégotter de la nourriture : il n'y avait plus d'étalage à l'extérieur et la faune et la flore partait se cacher pour la mauvaise saison. Elle ne pouvait pas voler de vêtement ou de couverture non plus. C'est en tremblant de froid et de faim qu'elle était entrain de quitter le village. Mais elle s'évanouit avant d'en sortir…

Arthémis se réveilla au chaud, dans des couvertures. Mieux ! Elle était dans un lit ! La jeune fille regarda autour d'elle et vit une vieille dame s'approcher avec une tasse fumante.

"Bonjour ! Tiens, bois ça. Ça va te revigorer, tu vas voir."

La dame sourit gentiment et la gamine sourit timidement. La vieille dame mit plusieurs heures à amadouer la jeune sauvageonne. Elle firent connaissance et Arthémis apprit le nom de la vieille dame à la voix douce et tremblante : Térésa.
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